Dans son œuvre intitulée « Sarments », Béatrice Loth matérialise l’extraordinaire vitalité du vivant à travers les rameaux, évoquant la délicate alchimie entre le fil d’acier noir et brut et le fil de cuivre fin et lumineux. Son travail tente de retranscrire l’énergie du vivant à travers une danse de lignes et de courbes.
En assemblant ses fils de métal, elle crée des connexions et réseaux, révélant un maillage gigantesque, essentiellement invisible. Peu d’outils sont nécessaires à leur mise en forme. C’est le fil de cuivre, souvent dissimulé, qu’elle met au jour pour rendre visible l’imperceptible flux énergétique de tout ce qui vit. Elle joue de son épaisseur, de sa finesse, de sa noirceur mate ou de sa brillance lumineuse, replaçant ainsi le spectateur dans le flux énergétique originel, dans un maillage à l’image d’un réseau sanguin, un poumon vital.
Découvrez les oeuvres de Béatrice Loth : Sarments 1 et Sarments 2 exposées au domaine Chapuis.